Vingt-quatre (24) personnes étaient présentes.
La présidente et la directrice ont tenu à remercier chaleureusesement tous les bénévoles, sans qui le Havre ne saurait exister.
La présidente et la directrice ont tenu à remercier chaleureusement tous les bénévoles sans qui le Havre ne saurait exister.
Vin, buffet et musique ont accompagné cette magnifique rencontre !
Merci à Louise Dumais pour les entrées et le vin blanc et à Mohini Patel pour les excellentes truffes choco-pretzel !
Soixante-seize (76) personnes se sont présentées à notre événement du quarantième anniversaire. Notre maîtresse de cérémonie, Madame Louise Deschâtelets, a ouvert la soirée et a invité les gens à passer au buffet, où était servi un cocktail dînatoire préparé par Le Projet Part, organisme en réinsertion sociale.
Nous avons eu droit à une performance de nos artistes André Papathomas et Rachel Burman. Durant la soirée s’est également déroulé un encan silencieux contenant trois œuvres d’art et deux paires de billets de hockey et de tennis. Aussi, une œuvre visuelle collective a été réalisée sous les coups de pinceaux de plusieurs volontaires ! Des prix de présences ont également été distribués.
Cette rencontre a permis à plusieurs anciens bénévoles de rencontrer l’équipe d’aujourd’hui et de revoir des collègues toujours présents. Ce fut aussi l’occasion de donner une belle visibilité au Havre, d’y promouvoir à la fois le service offert et les bienfaits du bénévolat.
Nous adressons ici milles mercis :
À toutes les personnes qui sont venues célébrer avec nous ce bel événement.
À nos merveilleux donateurs qui nous soutiennent depuis des années.
À celles et ceux qui ont fait un don pour cette fête.
À nos inestimables bénévoles écoutants et membres du CA.
À notre partenaire, BAnQ, qui nous a reçu dans ce bel espace qu’est l’Atrium.
À Madame Louise Deschâtelets, pour son aimable participation à titre de maîtresse de cérémonie.
Et à toutes ces personnes qui prennent le temps d’écouter, où qu’elles soient, car elles savent bien que donner, c’est recevoir !
Vingt-quatre (24) personnes étaient présentes.
La présidente et la directrice ont tenu à remercier chaleureusesement tous les bénévoles, sans qui, le Havre ne saurait exister.
Vin, buffet et musique ont accompagné cette magnifique rencontre ! Un grand merci à Louise Grenier, trésorière, et Marc K. Parson, vice-président, pour l’achat du vin.
Vin, buffet et musique ont complété cette magnifique rencontre ! Un grand merci au Conseil général FTQ – Montréal Métropolitaine pour la commandite de vin.
Vingt-cinq (25)personnes ont participé à cet événement. Scones, muffins et café furent servis dans une ambiance propice à l’apprentissage. Animé par Jean-Michel Lamothe, cet atelier, ayant pour thème Les demandes, visait à aider les écoutants devant une difficulté commune à tous : se sentir obligé d’acquiescer à une demande.
Merci à Louise Grenier et à Shantal Allard pour les excellentes viennoiseries amicalement cuisinées par la cousine de la première et la sœur de la seconde !
Vingt-quatre (24) personnes étaient présentes. Une autre belle soirée à notre actif ! Un hommage a été rendu à celles et ceux qui, de 1992 à 2015, viennent régulièrement au Havre offrir leur oreille et leur cœur.
Ceux-ci ont tenu à remercier le Havre pour son souci constant de créer un milieu de vie riche et inspirant.
Vin, buffet et musique ont complété cette magnifique rencontre ! Un grand merci au Conseil général FTQ – Montréal Métropolitaine pour la commandite de vin.
Melany Bossa, Vie Sociale
Vingt-deux (22) personnes ont participé à cet événement. Ce fut une rencontre toute simple et très chaleureuse. La directrice a profité de ce moment pour exprimer sa gratitude envers les bénévoles et pour souligner l’importance de leur engagement.
Cette implication fidèle et sincère requiert une grande disponibilité intérieure et une exceptionnelle maturité de cœur. Vin et buffet froid furent dégustés dans une ambiance réjouissante et décontractée.
Des prix de présence ont été tirés au sort durant ces soirées. Merci à nos indéfectibles partenaires L’Échange et Volume, libraires-disquaires, pour leurs certificats-cadeaux.
Merci également à tous ceux qui ont contribué à la réussite de ces belles retrouvailles.
Melany Bossa, Responsable, Vie Sociale
Cinquante-huit (58) personnes, venues d’horizons variés, ont participé à ce colloque. Le déroulement de la journée s’est effectué en trois volets : panel d’invités, conférence et ateliers.
En organisant cette journée de réflexion sur l’importance de l’écoute dans la relation d’aide, Le Havre souhaitait offrir un moment de partage, tout en créant des liens entre les participants qui y ont assisté. Nous les remercions sincèrement pour leur présence, et surtout, pour leur participation engagée.
Nous avons eu la chance d’avoir des animateurs généreux et passionnés. Merci à Gilles Chamberland et Pascale Ste-Marie de Chamberland Conseil d’avoir assuré le bon déroulement de la journée dans une atmosphère conviviale et respectueuse.
Après le mot de bienvenue du président, l’animateur, Monsieur Gilles Chamberland a posé quelques questions à chacun des panélistes de notre table ronde, soit :
Valérie Fortier, intervenante à l’Association québécoise pour les Parents et Amis de la Personne atteinte de Maladies mentales (AQPAMM).
Camille Chamberland, sexologue et psychothérapeute, spécialisée dans le suivi des personnes transgenres et les personnes délinquantes sexuelles.
Jean Leclerc, comédien, metteur en scène, accompagnateur auprès des personnes en fin de vie.
Érick Beaulieu, conseiller en orientation.
Voici un bref résumé de leur réponse à ces questions :
Quelle est la place de l’écoute dans votre pratique?
Valérie Fortier : L’écoute permet de redonner l’expertise à l’autre et de valider la réalité de l’écouté. C’est une belle leçon d’humilité pour l’écoutant. L’écoute, c’est la meilleure des écoles. 2
Camille Chamberland : Avant tout, il faut recevoir et accueillir la personne. L’écoute permet de se dire, d’avouer et de nommer ses pensées ou fantasmes. L’écoute est la base de ce que l’on peut offrir à ceux qui sont trop souvent exclus de la société.
Jean Leclerc : Il faut se rappeler que l’ouïe est le dernier organe qui s’éteint. Lorsque la médecine a déclaré forfait et qu’il n’y a plus rien à faire, mon travail commence. Il ne faut pas oublier le rôle du silence dans l’écoute. Un silence plein de présence peut apaiser beaucoup.
Érick Beaulieu : Pour moi, l’écoute est un tremplin, car elle permet à l’autre de s’entendre et de mieux se connaître. Dans notre culture, on apprend vite à répondre ou intervenir, donc l’écoute est un défi constant. Elle est au centre du travail du conseiller en orientation, pour que la personne devienne experte d’elle-même.
Quelles sont les transformations amenées par la pratique de l’écoute?
Valérie Fortier : Quand on souhaite en apprendre davantage sur l’autre, on apprend davantage sur soi-même. Il faut avoir une saine curiosité. Écouter m’a donné plus de confiance professionnelle.
Camille Chamberland : La condition humaine est semblable pour chacun. Il y a un éventail de possibilités à accueillir. Mais pour ce faire, j’ai dû apprendre à condenser mon expression de soi dans un petit espace et retourner à la puissance du ressenti.
Jean Leclerc : Chaque personne vit sa fin d’une façon unique et souvent les paroles sont très profondes. C’est une leçon d’humilité pour moi. J’ai appris à écouter sans interrompre pour laisser l’autre exprimer ses émotions librement et sans vouloir lui remonter le moral.
Érick Beaulieu : L’idéal du «sauveur» est une relation d’aide à sens unique. Il faut laisser l’espace à l’autre pour qu’il ou elle apprenne à se connaître.
La matinée s’est terminée avec une période de questions provenant du public. Voici quelques exemples de questions de la salle :
Comment écouter sans l’expérience vécue?
Valérie Fortier : Il faut se référer à la souffrance et au ressenti. Nous n’avons peut-être pas vécu la même chose, mais l’émotion, elle, je peux la reconnaître et l’accueillir.
Camille Chamberland : Je dois me donner le droit de ressentir une saine colère si ce que j’entends me touche trop. C’est important de reconnaître ses propres limites, tout en respectant celles des autres. Écouter l’émotion et non le contenu.
Que fait-on du sentiment d’urgence? De nos jours, c’est un peu chacun pour soi dans la société.
Jean Leclerc : Oui, il y a même une banalisation de la mort. Un empressement qui bouscule le rituel de la fin de vie. Il faut prendre le temps.
Érick Beaulieu : Nous avons le devoir de prendre le temps qu’il faut, mais il y a une pression sur les aidants. Cette situation demande une certaine solidarité entre nous.
Comment réagir à l’immobilité?
Sur ce point, tous les panélistes sont en accord : l’immobilité de l’autre nous rappelle souvent notre propre impuissance. Il faut s’interroger… Est-ce que mon attente est de faire avancer la personne ou simplement être à son écoute? L’immobilisme est souvent une hésitation, d’où l’importance de l’accueillir et non vouloir faire à la place de l’autre. Surtout, ne pas nuire et respecter le rythme de la personne.
En après-midi, nous avons eu l’occasion de recevoir Monsieur Laurent McCutcheon, fondateur de Gai Écoute. Voici un résumé de son allocution :
On assiste à une prolifération des lignes d’écoute qui font office de déversement pour les services publics. Par exemple, les services d’information 811 ou d’urgence 911 sont surchargés par les problématiques qui ne font pas partie de leur mandat. L’isolement et la solitude sont des maux sociaux réels qui ne se règlent pas avec un conseil ou une marche à l’extérieur. Les centres d’écoute ont remplacé le confessionnal; cet endroit confidentiel où les gens pouvaient livrer leurs pensées et s’entendre nommer leurs préoccupations et souffrances.
La solitude est morale. Les lignes d’écoutes offrent un moment durant lequel l’autre n’est pas seul avec ses idées. Mais attention, l’écoute n’est pas une aptitude naturelle; il faut bien former et recruter nos écoutants dans la pratique d’une écoute non dirigée, c’est-à-dire, sans directivité, jugement et intervention.
Ensuite, il est important pour les centres d’écoute de se doter d’un code de déontologie et de se donner des politiques pour ne pas être envahis, mais surtout, de ne pas nuire aux personnes écoutées. Les bénévoles doivent respecter la mission du centre et se conduire selon ses règles au même titre qu’un employé rémunéré.
Il est vrai que les services se professionnalisent, et c’est tant mieux, mais il ne faudra pas oublier que l’animation (l’âme) des centres d’écoute, ce sont les bénévoles après tout!
Le vieillissement de la population est aussi à prendre en considération dans nos réflexions de perspective pour l’avenir. Les aidants naturels ont besoin de soutien et d’écoute. Les personnes âgées souffrent de solitude. Et que faire pour rejoindre les jeunes? Devrons-nous adapter nos façons d’écouter en intégrant de nouvelles technologies?
Les centres d’écoute sont souvent trop isolés. Peut-être aurait-il possibilité de s’associer pour partager des locaux ou des dépenses, par exemple. Mais peu importe les changements dans nos milieux, rappelons-nous aujourd’hui que l’écoute demeure une noble activité dont nous pouvons être fiers. 4
La journée s’est terminée avec un atelier créé par Chamberland Conseil durant lequel les participants ont pu réfléchir sur le thème de l’écoute et ses fondements. Divisés en petits groupes, les participants se sont déplacés vers quatre stations différentes en alternance.
Le SAS : Lieu de préparation. Que doit-on favoriser dans notre attitude pour offrir sa pleine présence dans l’écoute?
Le GYM : Lieu de l’effort et du développement. Que doit-on développer pour offrir sa pleine présence dans l’écoute?
La CLINIQUE : Lieu de la réparation. Que doit-on soigner pour offrir sa pleine présence dans l’écoute?
Le SPA : Lieu de ressourcement. Que doit-on détendre ou équilibrer pour offrir sa pleine présence dans l’écoute?
Dans une atmosphère détendue, les participants ont rassemblé leurs idées et réponses. De retour dans la salle principale, le médiateur de chaque groupe a partagé les réflexions de son équipe avec la salle.
Voici les principales attitudes qui favorisent la pleine présence dans l’écoute :
L’humilité, l’authenticité, le non-jugement, le respect de ses propres limites et celles des autres, la patience, l’engagement ainsi que l’accueil de l’autre et de sa réalité.
Ce Colloque sur l’écoute a permis au Havre de tisser des liens avec ses partenaires et nous en sortons tous inspirés et motivés à poursuivre notre travail ou bénévolat. Nous espérons que cette journée de ressourcement et de réflexion en aura inspiré d’autres à continuer leur apprentissage de l’écoute et ses bienfaits.
Le Havre tient à remercier Audrey Jade Perrin, organisatrice, Danielle Thibault, experte de contenu, Shantal Allard, directrice, et Chamberland Conseil pour la conception et l’animation. Soulignons également la générosité des panélistes et du conférencier qui ont gracieusement accepté notre invitation.
Enfin, un grand merci aux membres du Havre, Marc K. Parson, Melany Bossa et Michèle Monette, qui ont aidé au bon déroulement de la journée et du projet.